ASSOCIATION
A.P.A J.H. ESSONNE





I.M.E. Page d’Ecriture

PROJET DE FONCTIONNEMENT



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Année Scolaire

2007 - 2008

SOMMAIRE



· Historique J. Paul COMTE, Directeur page : 3
· Introduction J. Paul COMTE, Directeur page : 4
· Organigramme de l’établissement page : 6
· Présentation J. Paul COMTE, Directeur page : 7


· PROJET THERAPEUTIQUE
Introduction au séminaire
Sylvie BRUNHES, Médecin Psychiatre page : 12
Joëlle CAJTAK, Psychologue page : 14
Didier LEVEAU, Psychologue page : 16


· PROJET GLOBAL : Educatrices de l’I.M.E.
Groupe de A. BELBEOCH page : 20
Groupe de G. CHABBERT page : 23
Groupe de M. P. LEGUERRIER page : 25
Groupe de V. DIAZ RAMOS page : 28
Groupe de M. WERNER page : 31
Groupe de P. VERDOORN page : 33
Groupe de M. PROUHEZE page : 36
Groupe de N. LAVOISIER page : 38


· PROJET PEDAGOGIQUE
Les Professeurs des Ecoles :
A. PECCLET page : 42
I. BORDET page : 44
S. REDON page : 47
















HISTORIQUE

Lors de son ouverture le 10 avril 1972, l’I.M.E. « Page d’Ecriture » de Paray – Vieille - Poste se nommait (sous la direction de Mme GILBERT) I.M.P. de Paray - Vieille – Poste. Il était géré par l’APAJH de Paris.

Ensuite l’accord de l’agrément au titre de l’annexe XXIV du décret du 9 mars 1956 pour 36 enfants (filles et garçons de 5 à 14 ans, débiles moyens d’un quotient intellectuel de 0,50 à 0,65), et ce à dater du 1er juin 1972 sous la direction de Mme GILBERT.

Changement de la date de l’accord de l’agrément au 2 mai 1972 au lieu du 1er juin 1972 pour 36 enfants, sous la direction de Mme GILBERT.

Le 1er avril 197, toujours sous la direction de Mme GILBERT, augmentation du nombre de places à 40 au lieu 36, cette fois-ci pour des enfants débiles moyens avec troubles associés, de quotient intellectuel de 0,50 à 0,60.

Le 03 juillet 1978, une convention est signée entre : Le Préfet du département (représentant du Ministre de la Santé et de la Famille ; Inspection Académique de l’Essonne (représentant du Ministre de l’Education) ; avec l’APAJH de Paris (gestionnaire de l’I.M.P de Paray) pour la mise à la disposition de personnels de l’éducation nationale nécessaires pour assurer l’enseignement et la première formation professionnelle.

Le 31 janvier 1980, création de l’APAJH de l’Essonne.

Cette fois - ci, sous la direction de M. LEYMERIGIE et Dr GUETTA, médecin psychiatre : L’APAJH de Paris cède l’I.M.P. de Paray – Vieille – Poste à l’APAJH de l’Essonne, le 1er janvier 1986.

Par délibération en date du 24 octobre 1992, l’Association demande la mise en conformité de l’agrément de l’établissement avec la nouvelle réglementation sur les annexes XXIV (Déficients intellectuels : Enfants présentant des pathologies psychologiques en relation avec des maladies somatiques, génétiques, des déficiences sensorielles ou d’origine psycho - affective) du décret modifié du 9 mars 1956.

Le 17 mai 1993, M. LEYMERIGIE (directeur) et M. GUETTA (Médecin Psychiatre) ont été mandatés pour présenter un dossier de révision d’agrément dans le but de demander un annexe de rattachement : XXIV (déficients intellectuels) et ainsi qu’une demande de création d’un S.E.S.S.D. pour dix places.

Le samedi 19 octobre 1996, l’I.M.P. de Paray deviendra l’I.M.E. Page d’Ecriture, sous la direction de M. LEYMERIGIE.

Mme Sylvie POTIN devient directrice de l’I.M.E. Page d’Ecriture, de 1999 jusqu’en août 2001.

· M. Jean Paul COMTE est directeur de Page d’Ecriture depuis le 28 août 2001 jusqu’à ce jour.
INTRODUCTION

L’année 2007 aura été perçue comme une année particulière pour l’I.M.E. « Page d’Ecriture » de Paray – Vieille – Poste.

Et ceci pour plusieurs raisons :

o La mise en place de la M.D.P.H. s’est accompagnée de difficultés de fonctionnement que nous souhaiterions les plus ponctuelles possibles, même s’il s’avère qu’un changement de cette nature fût légitimement suivi d’une période plus ou moins longue de rodage : elle s’est traduite par l’absence de dossiers correspondants à l’agrément, par des difficultés rencontrées dans le renouvellement des prises en charge, également dans la facturation.

o Les revendications légitimes de parents d’enfants en situation de handicap, formulées au cours des rencontres, des entretiens, à la lumière des discours bien souvent discordants confondant inscription à l’école du quartier et prise en charge par cette même école, ont pour conséquence actuellement un désintérêt, voire un rejet pour la prise en charge en institution.

o Nous constatons également que les enfants, dont les dossiers nous sont proposés, présentent de plus en plus des troubles sévères de la personnalité.

En effet, si l’Ecole peut et doit prendre en charge, avec des aides spécifiques, des enfants présentant un handicap non rédhibitoire pour les apprentissages, elle ne saurait remplir son rôle pleinement avec certains enfants qui nécessitent une approche spécifique. Pour ces enfants-là, l’établissement médico-social, quelles que soient les critiques que l’on formule à son égard, reste encore un cadre susceptible de leur offrir une prise en charge adaptée dans la limite de ses compétences, afin que leur potentiel puisse s’épanouir, à leur rythme personnel.
Ces pathologies bien naturellement demandent, pour être traitées, des examens, des visites régulières dans les services appropriés, voire des hospitalisations Cependant, il s’avère que les rares demandes qui nous parviennent concernent des enfants dont les difficultés sont telles qu’il s’avère irréaliste de leur proposer un temps plein.

Si des partenariats s’imposent et sont bénéfiques dans beaucoup de situations, avec le secteur par exemple, la difficulté dans la gestion du quotidien, des transports, d’emplois du temps morcelés nous demande un effort d’organisation et de disponibilité accrues.
Cette situation « en attente » d’un meilleur fonctionnement de la M.D.P.H., d’une meilleure interprétation des textes, peut-être d’une redéfinition de nos missions, se traduit par un budget lui aussi en attente, avec peu de mesures nouvelles, mais surtout une demande de réajustement des comptes afin que les déficits soient supportables financièrement par l’association gestionnaire.

En ce qui concerne les enfants susceptibles d’être scolarisés à l’extérieur, un temps d’enseignement plus ou moins long reste un des objectifs prioritaires proposé lors de l’élaboration du PPS.
Pour ces enfants, le projet à l’I.M.E. s’oriente vers davantage de prise en charge pédagogique, de façon à favoriser au mieux le retour vers l’Ecole.

Et nous l’avons déjà précisé, ces temps de scolarisations impliquent, pour l’I.M.E., des coûts : en déplacements, en temps de concertation, en déficit de journées.
La moyenne des trois dernières années étant de 6 893 journées, nous proposons pour le B.P. 2008 une activité établie à 6 900 journées.

L’évaluation interne, dans le cadre de l’application de la Loi 2002-02, prévue pour le 1er janvier 2009, ayant fait l’objet d’une réflexion de l’association gestionnaire et d’un protocole élaboré par les directeurs, s’accompagnera probablement d’une demande financière au prochain exercice.


































ORGANIGRAMME DE L’ETABLISSEMENT AU 09/11/2007

L’institut Médico - Educatif de Paray-Vieille-Poste est géré par le Comité APAJH (Association Pour Adultes et Jeunes Handicapés) de l’Essonne dont le siège social est situé 8/10 Rue Bois Sauvage – Villa H - 91000 EVRY. L’APAJH est reconnue d’Utilité Publique par décret en date du 13.05.74.
Conseil d’Administration
Du Comité APAJH 91

Directrice d’Association

Conseil de la Vie Sociale (consultatif) Comité de Gestion (consultatif)

Directeur I.M.E.

I.M.E. Page d’Ecriture

1 chef de service 0,50 ETP

Educatif
8 éducatrices spécialisées 6,4002 ETP
1 éducateur en CDD 1,00 ETP
2 contrats de prof. Monitrice Ed. 2,00 ETP (non budgété)

Scolaire
4 enseignants spécialisés 3,00 ETP

Médico-social
1 médecin psychiatre 0,38 ETP
3 psychologues 1,15 ETP
1 orthophoniste 0,50 ETP
1 psychomotricienne 0,27 ETP
1 infirmière 0,50 ETP

Administration et services
2 secrétaires 1,00 ETP
1 comptable 1,00 ETP
1 assistante sociale 0,50 ETP

4 agents hôteliers
(dont 2 mi-temps) 3,20 ETP
1 Chauffeur 0,5714 ETP
1 Chauffeur - factotum 1,00 ETP
1 chauffeur - factotum 0,50 ETP

Total : 23,4716 ETP pour 18,9516 budgétés
34 personnes dont 5 E.N. (dont le Directeur)
PRESENTATION DE PAGE D’ECRITURE


Les enfants : 40 places


Définis par les Annexes XXIV comme déficients intellectuels. Ils sont âgés de 6 à 14 ans.
Notre agrément précise qu’ils présentent des pathologies psychologiques :
en relation avec :
des maladies somatiques, génétiques,
des déficiences sensorielles.
d’origine psycho - affective :
à l’exclusion de ceux présentant une déficience sensorielle ou physique réclamant une prise en charge spécifique, un appareillage ou un équipement dont l’établissement ne dispose pas.

Ils doivent en outre pouvoir bénéficier, même à minima, d’une scolarité spécialisée et ne pas réclamer à leurs côtés la présence exclusive ou quasi-exclusive d’un adulte.

Nous nous limiterons à accueillir des enfants pour lesquels le système scolaire normal, même aménagé, ne peut répondre, et auxquels nous pouvons offrir une prise en charge qui convient à l’épanouissement de leur potentiel.


Les admissions : procédure

Les familles nous sont adressées le plus souvent par les Commissions de Circonscription ou les Centres de cure ambulatoire (CMPP, CMP, PMI).

Le Médecin Psychiatre les reçoit pour estimer si, a priori, les problèmes que présente l’enfant entrent dans le champ de nos prises en charge et de nos compétences.
En fin d’entretien, le Directeur et l’Assistante Sociale s’assurent de la cohérence de la situation administrative, de la compatibilité du lieu de résidence avec l’établissement, puis présentent et font visiter l’institution ; conseil est donné aux familles, systématiquement, de visiter d’autres I.M.E. dont nous donnons les adresses.

Dans un second temps, si les familles donnent suite à cette première prise de contact, une période d’essai d’une semaine est convenue. A l’issue de cette période d’essai, après avoir rencontré les différents intervenants (école, CMPP, RASED, …), une synthèse générale nous conduit ou non à une indication de prise en charge par notre structure.
La famille est vue une seconde fois. Nous échangeons nos impressions respectives et si les avis convergent, nous décidons ensemble de l’admission de l’enfant.

Nous pouvons toujours accueillir en urgence. Il nous arrive parfois de dépasser le nombre d’enfants prévus par l’agrément (40) notamment lorsque le jeu des intégrations scolaires le permet.





En 2007, à ce jour :

les admissions : 6
1 de maternelle,
1 non scolarisé
4 CLIS

les sorties : 12
1 vers un I.M.E. (déménagement),
1 dépassement d’âge
2 CLIS
8 vers des IMPRO

A la date du comité de gestion, le mardi 16 octobre 2007, nous constatons la présence de 38 enfants dans l’établissement.

Communes d’origine :

Grigny 4
Savigny/O 6
Athis-Mons 8
Chilly-Mazarin 3
Paray-Vieille-Poste 2
St Michel/O 3
Longpont 1
Longjumeau 2
Morsang 1
Villiers sur Orge 1
Ablons 1
Ste Geneviève de Bois 2
Massy 1
Juvisy 1
Morangis 1
LES LOCAUX :

Les spécialités sont géographiquement regroupées :

- au rez de chaussée : le pôle éducatif avec 7 groupes de vie, les ateliers, la salle à manger et la cuisine etc…
- l’étage : l’école avec 3 salles de classe, un groupe éducatif, les prises en charge individuelles (rééducations et thérapies), les bureaux (directeur, chef de service, assistante sociale, secrétariat, médecin, comptabilité).


CALENDRIER EXERCICE 2008 :

Ce calendrier est établi sur la base de 206 jours d’ouverture moins 10 jours fériés.

X week-ends de transfert figurent dans les prévisions. Un réajustement éventuel s’effectuera par la réduction du nombre des samedis travaillés dans l’année.
GROUPES DE VIE :

Les enfants et adolescents sont répartis sur 6 groupes de vie, de 6 ou 7 enfants, en présence d’une éducatrice spécialisée.
Ils sont répartis par âge (« les petits » « les moyens », « les grands »). Le fonctionnement permet parfois de travailler en binôme éducatif.
Les enfants et adolescents sont accueillis à la journée sur leur groupe de vie.
Ils sortent du groupe pour leurs prises en charge thérapeutiques, rééducatives, scolaires, et pour certaines activités, et le regagne ensuite : c’est leur lieu de référence.
Pour chaque enfant, un projet individualisé sera établi pour préciser les objectifs et prestations de prise en charge adaptée. Le projet est réévalué régulièrement.


PRISES EN CHARGE SCOLAIRES : (voir projet ci-après)

Les prises en charge scolaires s’inscrivent dans le projet individuel de l’enfant élaboré en équipe pluridisciplinaire. Tous les enfants bénéficient d’une prise en charge pédagogique.
Les rythmes scolaires et la constitution des groupes sont proposés par les enseignants et discutés en équipe.


PLAN DE FORMATION :

Les stages de formation ne sont pas attribués exclusivement en fonction d’une somme disponible. Ils constituent une mission donnée à un salarié d’une entreprise, soit à la demande de la direction, soit après accord de la direction, à la demande d’un salarié. Dans cette hypothèse, le stage doit donc :

se demander, pour que puissent être appréciées les motivations,
se justifier, c’est à dire présenter un intérêt direct tant pour le salarié qui en bénéficie que pour l’établissement.

Légalement, les demandes sont reçues et étudiées par le CE (Comité d’Etablissement des I.M.E.) en octobre, classées en novembre. Le Plan Annuel de Formation est arrêté et signé au 31 décembre précédant l’exercice considéré.

Chaque établissement de l’Association garde la maîtrise absolue de son plan de formation.
Le reliquat éventuel des sommes non utilisées pourra être remonté au Siège APAJH 91 au mois de septembre pour permettre de dispenser une formation aux personnels les moins favorisés de l’Association.


LE TRANSFERT :

C’est une activité très importante dans la vie de l’I.M.E. et son intérêt éducatif et thérapeutique n’est plus à démontrer. C’est aussi un sujet qui soulève régulièrement des débats quant aux modalités de réalisation et les réunions institutionnelles doivent en tenir compte.


A un transfert total de l’établissement, enfants et personnels, nous préférons des transferts distincts dans le temps, par les lieux et les personnes. Il nous apparaît, en effet, plus favorable pour la prise en charge de nos enfants d’organiser des séjours plus courts, à petit effectif, éventuellement plusieurs fois dans l’année.

Ce que nous recherchons ainsi, c’est la mise en place de courtes séparations pour que s’instaure peu à peu un processus de différenciation entre l’enfant et sa famille, devant entraîner, avec notre aide psychothérapique, une élaboration et une prise de conscience, tant des parents que de l’enfant, de la relation de dépendance dans laquelle ils sont pris.

De façon gestionnaire, le compte « transfert » accordé est divisé par le nombre d’enfants présents.

Chaque éducatrice établit un projet qu’elle soumet au Directeur. Ce projet doit impérativement être « contenu » dans les limites budgétaires fixées. Si ce projet est retenu, c’est l’éducatrice elle-même qui se charge des différentes démarches et négociations.

La responsabilité du Directeur reste entière et aucune délégation de signature n’est faite. Cette formule permet des transferts très différents les uns des autres dans les durées, lieux de séjour, contenus pédagogiques, éducatifs et thérapeutiques. Elle évite de fait tout dépassement budgétaire.

Par ailleurs, nous pouvons envisager et réaliser occasionnellement certains séjours dits de « rupture », individualisés, dans des familles d’accueil ayant une formation de type spécialisée ; ces séjours sont mis en place sur indication médicale et en accord avec les familles. Cette forme de travail, tout à fait bénéfique pour certains de nos enfants, a une incidence sur notre budget : notre prix de journée, que nous reversons, peut se trouver inférieur au coût réel. Cet écart éventuel sera pris sur le « compte transfert ».

Le Projet Educatif, Pédagogique, Thérapeutique et Social d’un établissement n’est pas le projet du seul Directeur. Celui-ci préside à sa mise en place, l’organise et représente le garant principal du cadre ; mais ce projet est avant tout le fruit du travail et de la réflexion de tous les membres de l’équipe. Pour cela, suivront dans le présent document les écrits des différents professionnels intervenant à l’I.M.E.

Ce Projet Educatif, Pédagogique, Thérapeutique et Social s’inscrit dans les grands principes de la Politique Associative que nous pouvons retrouver dans les « Options fondamentales du Comité APAJH 91 ».



J. Paul COMTE
Directeur de l’ I.M.E. « Page d’Ecriture »








PROJET THERAPEUTIQUE



Docteur Sylvie BRUNHES
Médecin Psychiatre


L’équipe médicale et paramédicale de l’IME « Page d’écriture » supervisée par un médecin psychiatre est constituée également de trois psychologues-psychothérapeutes, une orthophoniste à mi-temps, une psychomotricienne à temps partiel, une infirmière à mi-temps.
La place du psychiatre s’est peu à peu définie en fonction des besoins déjà établis mais également de ceux qui se faisaient jour. Ce rôle est en grande partie institutionnel.

Le psychiatre a un rôle dans l’admission des enfants : il étudie les dossiers qui nous sont adressés par diverses institutions (MDPH, mais aussi directement par les écoles, les CMP et CMPP, les SESSD, …).
Un premier repérage est fait sur ces dossiers. Si l’enfant est pressentit comme pouvant bénéficier d’une prise en charge à l’IME. d’un point de vue clinique, l’assistante sociale et le directeur ayant un regard plus administratif sur cette possibilité, alors une rencontre avec le psychiatre et l’assistante sociale sera proposée à la famille.
Si cet entretien est concluant, une période d’essai d’une semaine (éventuellement renouvelable) pourra être proposée. Cette période d’essai peut être faite à temps partiel s’il s’avère qu’un temps complet serait trop éprouvant pour l’enfant. A la suite, un bilan de cette période d’essai sera fait en synthèse avec toute l’équipe de l’IME.

Pendant la période d’essai, l’enfant aura rencontré systématiquement un psychologue pour une évaluation clinique. Il aura été vu également, si sa problématique le nécessite, par l’orthophoniste.

Si la conclusion est positive, le psychiatre sera amené à rencontrer les parents, avec le directeur de l’établissement, pour le leur signifier. Si au contraire, la réponse est négative, cela leur sera annoncé par le médecin psychiatre.
Si cela parait utile à une meilleure compréhension de la problématique d’un enfant et à ses besoins, nous organisons des rencontres avec les équipes en charge de l’enfant parfois avant même la décision d’une éventuelle admission.

Le psychiatre, ou un psychologue, rencontrera régulièrement les parents, plusieurs fois par an si possible, soit à sa demande, soit à leur demande, soit encore à la demande de l’équipe si un problème se pose concernant l’enfant (trouble du comportement, trouble psychologique, …). Ce professionnel sera le « référent familial » qui aura la charge d’accompagner l’enfant et sa famille tout au long de sa prise en charge à l’IME pour tout ce qui concerne la vie institutionnelle. Il s’intéressera à l’éventuelle intégration dans une autre institution ou à l’école et aidera à la préparation de sa sortie de l’établissement. Nous essayons autant de fois que faire ce peut de proposer des entretiens pluridisciplinaires aux familles, associant le référent familial aux éducateurs, instituteurs, orthophoniste, psychomotricienne. Ces entretiens permettent des échanges informatifs mais aussi participent à une meilleure compréhension de la dynamique familiale, de la place de l’enfant dans sa famille. Sont parfois nécessaires également des rencontres avec des éducateurs de services d’AEMO en charge de la famille.
Il est important de préciser que le référent familial ne peut pas être également le psychothérapeute de l’enfant.

Le psychiatre, les psychologues peuvent également être conduits à rencontrer les équipes de professionnels (psychiatre, éducateur, psychologue, orthophoniste, psychomotricien, instituteur spécialisé, …) qui prennent ou ont pris en charge les enfants. Le médecin psychiatre participe si besoin aux équipes éducatives qui concernent des enfants intégrés en CLIS.
A ce propos, un travail en réseau bien utile et nécessaire, pour aider les enfants et leur famille au mieux, se met petit à petit en place avec différentes structures (CMP, CMPP, …).
Ce travail en commun avec des structures de soin est d’autant plus important à mettre en place que nous devons faire face à des demandes de prise en charge de plus en plus nombreuses d’enfants présentant des pathologies mentales lourdes (autisme, psychose infantile).

Nous serons amenés à proposer de plus en plus souvent des temps partiels à ces enfants, en parallèle avec des prises en charge dans des structures de soins. Ces enfants demandent en effet un encadrement souvent plus individualisé que ce que nous pouvons proposer, du moins à plein temps. Le fonctionnement de l’IME., un éducateur par groupe de sept enfants, rend difficile cette prise en charge à temps plein.

D’autre part, nous manquons de temps d’orthophonie, de psychomotricité et de psychologue nécessaires selon nous à la prise en charge des enfants autistes ou psychotiques.

Afin entre autre de répondre au mieux aux questions posées par rapport à cette population, nous avons mis en place des réunions hebdomadaires proposées à un éducateur ou à un instituteur par roulement et animées par la psychiatre et ou les psychologues de l’établissement. Nous les avons appelé « réunions du lundi ou du jeudi » afin de leur conserver un caractère informel sans thématique obligatoire. Peuvent y être abordé ainsi tous questionnements liés soit au fonctionnement institutionnel, soit à une problématique liée à un enfant à un moment donné, ou encore à des difficultés rencontrées par les professionnels, éducateurs ou instituteur dans leur pratique quotidienne.

D’autre part une réunion technique réunit une fois par mois les différents thérapeutes (psychologues, psychomotricienne, orthophoniste, infirmière, médecin psychiatre) afin de réfléchir aux nécessités des différentes prises en charge, indications, évolutions, bilans, fin de prises en charge, etc…

Ces questions sont également abordées lors des réunions de synthèses abordant la problématique de deux enfants par semaine en équipe pluridisciplinaire.

Par ailleurs, l’évolution des enfants nous permet de leur proposer parfois des intégrations en CLIS ou en SEGPA (ou inversement des enfants venant de CLIS sont parfois admis en temps partiel à l’I.M.E, conservant ainsi un temps en CLIS). Cela nécessite des rencontres avec les différents partenaires auxquelles participent si possible le psychiatre et / ou un psychologue et les enseignants.

Un accompagnement de la sortie des adolescents dans d’autres structures (IMPRO surtout) est nécessaire. Cela inclus des entretiens avec les familles, des bilans écris, éventuellement des rencontres avec les équipes susceptibles de recevoir les adolescents …

Un groupe de parole est proposé aux adolescent, créé à l’origine afin de les aidés à travailler l’idée de la sortie de l’établissement. Nous avons cette année rajouté un deuxième temps de paroles pour les adolescents. Ces groupes sont animés chacun par un psychologue.
Tous les projets concernant l’apprentissage des transports en communs et des déplacements seul sur l’extérieur fréquemment nécessaires pour l’intégration dans un IMPro Tous les projets concernant l’apprentissage des transports en communs et des déplacements seul sur l’extérieur sont toujours élaborés et préparés en collaboration avec les familles et l’enfant.
sont toujours élaborés et préparés en collaboration avec les familles et l’enfant.


Nous souhaiterions pouvoir proposer des réunions à thèmes afin d’aborder surtout des notions de psychopathologie. Le manque de temps de réunion disponible a été jusqu’ici un frein à leur mise en place.

Bien sûr, est à la charge du médecin psychiatre l’établissement de bilans médicaux à l’intention de la CDES, en vue de sorties vers d’autres institutions ou de communications avec d’autres médecins en charge des enfants de l’IME. ainsi que diverses charges administratives.

Un médecin pédiatre consulte trois fois par an à l’IME. Elle voit ainsi une fois par an chacun des enfants pour un bilan de leur état de santé. Elle peut être amenée à communiquer par courrier avec les parents et/ou les médecins traitants des enfants. Ces consultations se font en présence de l’infirmière laquelle transmet les conclusions au médecin psychiatre.


ROLE ET PLACE DU PSYCHOLOGUE DANS L’I.M.E.

Joëlle CAJTAK

Psychologue

Ou une conception de la place du psychologue à l’I.M.E. de Paray Vieille Poste


L’Institut Médico – Educatif poursuit plusieurs missions auprès d’un enfant : l’enseignement scolaire spécialisé, l’aspect éducatif, le versant médical et l’accompagnement thérapeutique.


1) 1 Ce dernier aspect se décline pour tout enfant selon deux dimensions primordiales :

· Le travail soignant dans l’institution et la démarche thérapeutique individuelle.

Ces deux dimensions quand elles sont actives, se doivent de se répondre, l’évolution psychologique du sujet étant soutenue par ces deux supports.


Un enfant est accueilli dans l’institution d’une manière particulière. Le projet individuel se veut une réponse aux difficultés qu’a rencontrées le petit sujet au sein du milieu antérieur (école maternelle, primaire, socialisation, familial, médical). Les troubles observés prennent des formes multiples et sont d’origines variées.


Le déficit apparent est le plus souvent fonctionnel, au moins pour une partie, et vient répondre aux « défaites » de l’enfant vis – à – vis de l’apprentissage en général.


Certains arrivent sans langage, en grande détresse sur plan psychomoteur, voire dans l’impossibilité d’entrer en relation avec tout autre (petit ou grand).


2) La mise en place d’une psychothérapie individuelle se fait de manière spécifique :

Soit il s’agit de la demande directement adressée de l’enfant, soit motivée par un embarras qu’il perçoit lui – même, soit empreinte de l’identification à un autre enfant.


Cela peut aussi avoir lieu sur la demande des parents apercevant la souffrance psychique de leur enfant ou se questionnant sur l’enfant en particulier (ex : pourquoi mon enfant … ?).


Les premiers entretiens peuvent également suivre la demande de l’éducateur, qui s’inquiète au sujet de l’enfant, par exemple de son retrait trop systématique, de ses réponses explosives, etc … avec l’accord des parents.

C’est bien évidemment la 1ère configuration qui est la plus propice à des avancées thérapeutiques majeures, les deux autres n’étant possibles que quand, malgré l’extériorisation de la demande, l’enfant y adhère à sa manière. Et c’est cette dernière à savoir « la manière » de l’enfant lui – même qu’il s’agit d’approcher au mieux afin de produire l’échange sur ce qui l’empêche de …, et ce qui lui permettrait de … à travers un lien particulier : le transfert.


3) La dimension thérapeutique institutionnelle :

Elle est nécessaire pour chaque enfant. Elle consiste en un accompagnement soutenant offrant par sa richesse une voie de passage entre l’être avec en lien, nécessaire à l’organisation ultérieure d’une autonomie tant dans les apprentissages que dans les conduites en général.

Cela signifie que l’enfant peut mettre un sens dans ses actes, et ses rencontres qu’elles soient pédagogiques – éducatives ou tout simplement à travers la socialisation.

La synthèse est un moment privilégié pour élaborer des hypothèses donnant lieu au projet individuel basé sur ce qui fait symptôme et elles sont à coup sûr insuffisantes, leur fréquence offrant au mieux deux synthèses par an sur un enfant. Néanmoins, un travail se fait également, de manière plus informelle à travers des réunions régulières avec les éducateurs (trices) et ponctuellement les instituteurs. Il peut s’agir également de réunions impromptues liées à un événement, des propos voire des actes concernant l’enfant et / ou sa famille.


La décision thérapeutique s’appuie de manière fondamentale sur une « alliance » avec les parents de l’enfant, afin de favoriser l’identité de repérages entre l’intra – familial et l’extra – familial. Elle se travaille sous la forme d’échanges autour de la question de l’enfant soit avec le psychologue soit avec le psychiatre accompagné selon le cas de la parole éducative, enseignante, ou paramédicale (orthophonie, psychomotricité, infirmière).


Il apparaît souvent important d’emblée, ou ultérieurement d’associer un extérieur professionnel favorisant le développement du sujet. Cela peut – être, une autre école (Primaire, SEGPA, …), une autre institution (secteur infanto - juvénile, bibliothèque, …) et le travail du lien est là encore nécessaire pour que l’enfant y trouve une place intéressante tant hors I.M.E., que dans ses effets ultérieurs.


Les limites manifestées à notre travail sont très souvent liées à des manques de temps de réunions (en particulier synthèses), à un taux d’encadrement éducatif insuffisant qui favorise le poids du quotidien.

La dimension thérapeutique serait améliorée à condition que les temps des psychologues soient augmentés autorisant l’offre de deux séances pour chaque enfant (par semaine), dans la thérapie individuelle, soit à travers des groupes de parole.






Didier LEVEAU
PSYCHOLOGUE

Le « groupe des grands » et le « groupe parole » :
Une « proposition institutionnelle »


L’idée du groupe de parole a germé dans un contexte particulier qu’il peut être intéressant de décrire si on souhaite redonner à cette initiative sa valeur créative. Motivée de façon circonstancielle dans un premier temps, cette réflexion est apparue par la suite suivre une démarche mettant la « proposition institutionnelle » faite aux enfants au premier plan. Il nous fallait faire le pari qu’une telle proposition permettrait à chacun, selon sa possibilité, d’en faire usage afin d’y trouver des coordonnées structurant son rapport au monde et à lui- même. Par valeur créative nous entendons donc simplement le fait que cette proposition s’est inscrite dans l’histoire institutionnelle à un moment favorable et non simplement comme l’application d’une méthode, somme toute assez souvent utilisée. Redonner le contexte d’apparition de cette pratique peut tout simplement permettre d’identifier la présence du vivant institutionnel, d’entendre qu’une institution n’est pas uniquement mue par des projets formels à seule visée programmatique. Il y faut non seulement des rencontres, en l’occurrence l’intérêt et le plaisir que nous avons trouvé, l’éducatrice et moi-même à ce travail en commun, mais aussi le soutien des autres professionnels, qui, toujours dans cette situation particulière, nous ont aidé à construire et à mener ce projet. C’est dire encore que si l’on ne saurait contraindre les enfants à répondre à la « proposition institutionnelle » qui leur est faite (et c’est là une dimension fondamentale, intrinsèque à ce concept), on ne peut non plus imposer aux professionnels des pratiques programmées et les condamner ainsi à un ennuyeux travail d’exécution.

Venons en donc à ce moment de l’histoire institutionnelle où le groupe des plus grands était confronté à des difficultés liées en grande part à la rencontre des différentes personnalités le composant. L’année écoulée, éprouvante pour chacun, imposait son petit tribut d’idées.

Le point de vue adopté à ce moment a consisté à faire porter cette réflexion sur la « proposition éducative » inhérente à la spécificité que l’on pouvait reconnaître à ce groupe, donc relativement aux autres groupes, et non plus de considérer seulement la problématique singulière de chaque enfant. Ceci amenait à conduire la réflexion dans une autre perspective tout en continuant à mener le travail clinique singulier au travers des différentes réunions prévues à cet effet.
Reconnaître à ce groupe une spécificité demandait donc de se démarquer des usages courants tout en adoptant le point de vue de l’enfant. Pour celui-ci les groupes étaient surtout référés au nom de l’éducatrice et non directement à des signifiants « désincarnés » inscrivant chaque entité dans une progression graduée allant du petit au grand. Il nous est apparu important d’expliciter, sous une forme sensible facilement appréhendable, les coordonnées du temps et de l’évolution (donc du changement) en les inscrivant comme expérience du passage d’un groupe à un autre. Déjà substituer à la nomination « groupe de Pierrette » celle de « groupe grands »et tirer quelques conséquences pratiques de ce léger déplacement. L’une d’elle supposait que la nouvelle proposition devrait signifier la singularité du groupe au regard de la dimension du passé, donc de l’expérience de l’enfant dans les groupes précédents, et d’autre part, en aval, en référence à son projet - savoir le changement d’établissement et pour la plupart le passage dans une SIFpro - signifier celle de l’avenir.
Relativement aux groupes précédents nous avons donc souhaité représenter par l’aménagement de « l’espace groupe » un cadre nouveau laissant entendre aux jeunes qu’ils « entraient » là dans une étape nouvelle de leur vie. Entrer dans un lieu pour mieux entrer dans un temps ; articuler donc la notion d’espace à celle du temps afin que par l’expérience du premier s’apprécie l’existence du second ; un peu à la façon, pour prendre une image triviale, dont une aiguille qui égraine les secondes nous « montre » la progression du temps par son déplacement sur l’espace du cadran.

En effet, cette dimension temporelle subjective est pour les enfants que nous accueillons, souvent difficile à appréhender et il est fort possible que nombre d’entre eux s’installent dans l’univers de l’éprouvé immédiat de la durée, univers essentiellement « intuitif », pour reprendre la terminologie bergsonienne, hors des représentations symboliques et sociales. Lorsque nous entrons dans ce temps social nous scandons artificiellement la durée par le recours à l’espace en instaurant la dimension du passé et de l’avenir à partir de notre présent ; ce qui est avant étant alors « derrière nous », ce qui est après, « devant nous ». Entrer dans la salle du groupe grands serait désormais entrer dans une autre période de sa vie ; ne pas y trouver, par exemple, de « lieu repos » conjoint aux espaces de travail, mais plutôt un espace unifié autour de l’idée d’atelier ( couture, bois, informatique….). Actuellement cette idée organisatrice n’empêche pas d’adapter ce lieu à ce que chaque jeune apporte, certain ayant parfois besoin de s’écarter momentanément de l’espace collectif ou de jouer. Il n’en reste pas moins que cette idée et sa réalisation reste présente pour « montrer »à qui peut y être sensible, ce qui ne peut se voir et souvent difficilement se concevoir : le Temps ; et cela par l’avènement d’un temps « autre », le temps d’avant ou le temps d’après celui qui est, dans le moment même, vécu.

Ce n’est que par la suite que nous avons souhaité constituer un « groupe parole » qui viendrait étayer cette « proposition institutionnelle » envoyée à destination des jeunes accueillis sur le groupe des grands. Pour rester dans ce cadre nous avons pensé donner une direction aux discussions, donc limiter par une proposition préalable faite aux enfants, le champ thématique de leur intervention. Nous nous réunirions pour parler de leurs impressions concernant leur venue sur ce groupe, donc relativement au temps d’avant ; des expériences d’autonomisation projetées ou réalisées - ce qui est un élément important de la proposition générale du groupe des grands (sorties à deux ou seul dans l’environnement proche de l’établissement : boulangerie, poste ; autonomie dans les transports, accompagné puis seul) ; de l’avancée des démarches propres à l’orientation (inscription dans une SIFpro, nom de l’établissement, son lieu, les dates de la semaine d’observation, le type de transport prévu….) ainsi que de leurs sentiments vis à vis de ces démarches ; et aussi de leurs impressions suite au stage effectué. A la périphérie de ces thèmes, dans cette tonalité, les interrogations propres à chacun pourraient s’accrocher, puis se déployer.
Se raconter donc, à ce moment singulier de leur parcours, où le temps s’accélère et la pression sociale s’intensifie ; la proposition générale du groupe, ce qui est « montré » et aussi « signifié », pouvant servir alors à signaler la venue prochaine de ces événements mais aussi à constituer des expériences dans un cadre protégé. Notamment par des mises en situation à partir de l’établissement, expériences étayées par l’attention vigilante d’adultes garant du fait que seraient entendues et considérées les avancées, difficultés ou impossibilités propres à chacun.
Se raconter donc, mais aussi entendre les autres et ainsi avoir la possibilité de se taire, de ne pas prendre la parole.
Dès lors le « groupe parole » a ajouté à ce qui était « montré », ce qui pouvait en être dit, ce qui pouvait aussi être dit et entendu de la position subjective de chacun face à ce qui s’impose à lui comme discours institutionnel lui préexistant.
Tout au long de ces années, les jeunes du groupe nous ont montré l’intérêt qu’ils portaient à ce moment privilégié où nous échangions autour de ces thèmes, qu’ils étaient sensibles à la place qui leur était ainsi faite. Une certaine solennité accompagnée ces rencontres et il est probable que le ton singulier donné aux échanges tenait en partie à ma présence, comme acteur étranger à leur quotidien. Mais ce n’est que dans le giron de leur appartenance à ce groupe que je pouvais trouver ma place et aider, autant que faire se peut, chacun à exprimer ses intérêts et ses difficultés. Ce travail à partir duquel se crée ce sentiment d’appartenance et se vivent des expériences inédites, à savoir le travail éducatif quotidien, reste pour moi un des socles les plus solides pour inscrire mon intervention et trouver place dans la vie institutionnelle. Si je pense avoir aidé l’éducatrice de ce groupe de grands à consolider et donner parfois du sens aux démarches quotidiennes, je suis convaincu d’avoir grandement bénéficié, pour ma part, de son travail pour mener le mien, bénéficié d’une action menée toujours avec constance et aussi avec chaleur. Qu’elle en soit remerciée.


Didier LEVEAU
Psychologue

(Ce travail sera poursuivi par David Berton, psychologue, qui remplacera D.Leveau en novembre 07





PROJET GLOBAL

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LES EDUCATRICES DE L’I.M.E.
PAGE D’ECRITURE


PROJET DE GROUPE
ALEXANDRA BELBEOCH – EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 - 2008


Le groupe est constitué à ce jour de 5 filles âgées de 6 à 8 ans.

Outils de groupe :

- Cahier de liaisons (parents/établissement).
- Cahier de vie où sont repris les travaux faits sur le groupe.
- Pochette à dessins.
- Tableaux d’affichage et de repères.

Cette année, le projet éducatif du groupe des petits perdure comme l’an passé, au niveau des repères espace temps, ce qui semble encore poser problème pour les enfants de ce groupe.

C’est principalement à travers l’imagier, créé l’an passé, que nous travaillerons les repères : jours, semaines, mois, saisons, fêtes et évènements qui rythment notre année scolaire (halloween, noël, galette des rois, etc.…).

Aussi, nous compléterons notre projet par un travail axé sur les 5 sens et l’éveil sensoriel.

Afin de détailler et de développer chacun de ces thèmes, nous travaillerons à travers des ateliers :

- Atelier cuisine et pâtisserie.
- Atelier gymnastique et expression corporelle.
- Atelier langage sur le groupe éducatif, en partenariat avec l’orthophoniste de l’établissement.
- Atelier mosaïque avec Natacha.
- Atelier chants et comptines.

REPERES ESPACE TEMPS

Comme l’an passé, nous travaillerons au travers de tableaux adaptés aux enfants, dont l’objectif est de les aider à apprendre, à se repérer dans une journée (lever, repas, taxi, I.M.E.). D’autres travaux, de type frises de temps, déclinent des étapes de la journée, animées par des photos.

Par le biais d’un semainier, nous identifierons et nommerons les jours de la semaine, pour reconnaître les saisons à travers des albums, des images et les fêtes et évènements de l’année, que nous n’oublieront pas de fêter.

L’imagier sera notre outil premier avec lequel nous aborderons chronologiquement chacun de ces thèmes, puis chaque travail sera mis dans le cahier de vie des enfants.



EVEIL SENSORIEL

L’idée est de créer du sens et de lier chacun des thèmes les uns aux autres.

Exposer les enfants face à des situations d’exploration sensorielle et ce, par le biais de différents ateliers de découvertes, ainsi que de multiples expériences où chacun pourra se sentir acteur. C’est une sorte de découverte active du monde, découverte de son propre corps dans sa globalité et dans ses différentes parties.

Ce travail axé sur les 5 sens et l’éveil sensoriel permettra aux enfants d’exprimer des sensations, de les verbaliser, d’acquérir et d’enrichir du vocabulaire, là aussi en lien avec notre travail sur le langage.

Chacune de ces expériences sera en lien avec des ateliers de découvertes. Afin d’enrichir ce projet, nous travaillons en partenariat avec la bibliothèque d’Athis où nous nous rendrons tous les 15 jours ; c’est à partir des albums et des histoires que nous aborderons chacun de ces thèmes à la bibliothèque.

Détail des thèmes sensoriels

1. Le toucher

C’est apprendre à se servir de ses mains à bon escient, manipuler de la matière, comparer, être capable de nommer des sensations, trier, classer, découvrir différentes matières (doux/piquant, mou/dur, chaud/froid, rugueux/lisse).

A travers diverses expériences, les enfants appréhenderont un nouveau vocabulaire. Avec les enfants nous créerons des fiches explicatives manipulables à l’infini. Ils pourront exprimer de nouvelles sensations, nous travaillerons la manipulation grâce à différents objets, substances, comme la pâte à modeler, pâte à sel, jeux d’eaux et autres matières.

2 et 3. Le goût et l’odorat

C’est par le biais de ces ateliers (cuisine les mardis et jeudis ainsi que l’atelier pâtisserie le mercredi) que nous aborderons ce thème. L’idée est d’aider chacun des enfants à prendre conscience de cet instrument que sont les papilles gustatives et développer leur goût (sucré, salé, amer, acide). Faire travailler leur papilles ainsi que leur odorat et ce tout en travaillant le langage et le vocabulaire : savoir exprimer « j’aime », « je n’aime pas ».

4. La vue

C’est apprendre à observer, reconnaître, regarder, travailler son attention, verbaliser ses observations.

5. L’ouie

C’est au travers de contes, d’histoires, d’écoute musicale, de jeux de doigts, que nous travaillerons ce thème. C’est aussi en partenariat avec la bibliothèque que nous élargirons notre travail. Aborder des nouvelles sonorités, s’approprier une ambiance, reproduire des sons grâce aux instruments de musique, imiter des bruits. La manipulation d’objets, de matières, permettra aux enfants du groupe de faire eux-mêmes leurs expériences.

PROJET CULTUREL

Notre projet culturel en partenariat avec le deuxième groupe des petits, est axé sur le monde du cirque, avec une sortie qui sera organisée dans le courant de l’année. C’est également avec l’aide de la bibliothèque que ce thème sera abordé. Découverte des différentes disciplines, les animaux.


PROJET SEJOUR 2008

Comme chaque année, l’équipe du groupe des petits organisera un séjour d’une semaine, qui se déroulera entre la mi-mai et la mi-juin, dans la région vendéenne.

Le travail de préparation de ce projet se mettra en place après les vacances de Pâques.

Nous organiserons une réunion ave tous les parents afin d’expliquer notre projet.















PROJET DU GROUPE
GUYLAINE CHABBERT EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 – 2008



Le groupe est composé à la rentrée d’août 2007 de quatre garçons et deux filles. Cinq enfants à plein temps et un enfant 2 h 00 tous les : lundi, mardi, jeudi et vendredi.

Après la mise en place des différentes prises en charge scolaire, thérapeutique, j’ai pu organiser différentes activités et élaborer ainsi le projet du groupe.

Les axes de ce projet ne sont guère différents d’une année sur l’autre. Tout est mis en œuvre pour que l’enfant comprenne, apprenne :
à respecter l’autre, lui – même, le groupe, son environnement ;
à écouter, communiquer ;
à savoir prendre des initiatives, des responsabilités ;
à devenir autonome ;
à se sociabiliser.

Tout ceci pour favoriser l’épanouissement de chaque personnalité.
Pour se faire, des activités sont mises œuvre :
o D’une part, la bibliothèque, la pâtisserie, et l’élaboration du menu pour préparer les repas du mercredi, afin que les enfant se mettent en situation de responsabilité, de prise en charge individuelle.
o D’autre part, les enfants choisissent entre plusieurs travaux proposés selon leur possibilité. Le but étant qu’ils arrivent à organiser leur travail du début jusqu’à la réalisation finale.

Sur le groupe, il y a des moments :
pour les jeux de société, éducatifs ;
pour les travaux manuels : peinture, confection d’objets de matières différentes, tout ce qu’ils peuvent réaliser, créer ;
pour des jeux libres : dînette, voitures, puzzle, coloriage, jeux de société, de construction (kapla), pâte à modeler…

Tout le long de la semaine ces temps sont pour certains fixes et d’autres informels :
Les temps fixes :
Les moments d’accueil où nous parlons du déroulement de la journée afin que les enfants se repèrent et connaissent ainsi leurs prises en charge et les différentes activités programmées.

La bibliothèque et ce qui en découle c'est-à-dire le travail sur les livres choisis par les enfants (lecture, compréhension du texte, observation des images).

Le repas du mercredi (choix du menu, achat des courses, confection) car c’est le jour où les enfants sont tous là.

La pâtisserie, à deux reprises, pour que les enfants puissent tous y participer.

Les enfants ont chacun leur temps où ils font des exercices d’éveil, plus ou moins difficile selon leur capacité, leur compréhension mais également leur « forme du moment ».


Les temps informels :
Pour les travaux manuels ; les jeux de société, les temps libres. J’essaye toutefois de faire ces activités de façon régulière pour que les enfants se créent des repères dans les jours de la semaine.

Pour ce début d’année, nous avons un sujet bien précis sur l’alimentation que l’on aborde avec des coloriages, des histoires, à l’aide de documentations, avec une exposition sur Paris (Musée du Luxembourg) : ce sont les légumes et les fruits. Céline la bibliothécaire, nous apporte son aide pour les histoires, les documentations, et nous conseille sur différentes possibilités de travail.
Par la suite, nous travaillerons d’autres thèmes, d’autres matières.
Nous allons, également avec le groupe des plus jeunes, travailler sur un sujet commun le cirque. Nous irons voir une représentation dans un grand cirque : ce sera l’aboutissement de l’étude de ce sujet : l’historique, les différents cirques existants, les spectacles importants, le mode de vie des gens qui font le cirque ; tous les domaines qui tournent autour du cirque. Ce sera notre projet culturel commun.

Le déroulement de ce projet est ponctué par des instants où l’on se retrouve tous ensemble pour travailler, jouer, sortir, aller au cinéma, au restaurant, aux parcs, en forêt, dans des lieux de vie sociale comme les grands centres commerciaux, les musées, la piscine (si cette année c’est possible), et surtout le projet d’un séjour en juin 2008 (trois jours et deux nuits). Séjour qui sera sur le thème du dépaysement, de découvertes, d’amusement.

Le projet de chaque enfant est en corrélation avec tous les axes de ce projet du groupe ; avec l’adhésion des parents, sans lesquels on ne peut travailler et progresser. L’équipe de l’I.M.E. est aussi à part entière dans l’évolution de l’enfant. Toute cette cohésion permettra au groupe et donc à l’enfant de grandir et d’évoluer.


















PROJET DE GROUPE
LEGUERRIER MARIE-PAULE – EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 - 2008



Lors du bilan d’activités 2006-2007 de mon groupe, j’ai noté l’entrée d’enfants, de plus en plus, en grandes souffrances psychiques, auxquelles souvent s’ajoutent des troubles du comportement.

Ces enfants ont besoin d’espace, de plus d’attention, d’accompagnement, pour s’épanouir et évoluer.

Aussi, va-t-il falloir tenir compte dans un premier temps de ce désir et favoriser les activités plus ludiques, afin que petit à petit on puisse glisser vers une démarche de pré – apprentissage au regard de leur âge.

Nous savons l’importance du jeu dans la construction de la personnalité.
Le jeu, en effet, est une activité réellement riche du point de vue psychologique et sociologique. Il permet d’apprendre : cela peut être un apprentissage des actions, des règles sociales, des interactions et de leurs limites, de la création et de la relation à l’autre.
Il créé de la liberté dans la construction de l’identité. L’enfant qui joue est un être épanoui, plus détendu, donc disponible et réceptif à l’apprentissage (même si son jeu n’est pas toujours construit).

Cette constatation du besoin de jouer se rencontre encore au sein de ce groupe en ce début de rentrée 2007. Le groupe que j’accueille fonctionne en mixité et est composé de 6 enfants : 2 filles et 4 garçons, dont 2 étaient déjà présents l’an dernier.

D. âgé de 11 ans ½, est à plein temps sur le groupe, son entrée s’est faite en Septembre 2006.

M. âgé de 9 ans, est à temps plein aussi, son entrée sur le groupe s’est faite en Mars 2006.

A. âgé de 10 ans, entré en août 2007, fréquente la CLIS Jean - Jaurès tous les après-midi.

D.âgé de 9 ans, arrivé en août 2007, est à temps plein.

L. âgée de 9 ans, entrée en août 2007, fréquente la CLIS de Brétigny le mardi et le vendredi toute la journée.

M. âgée de 9 ans, est sur le groupe depuis Septembre 2007 à temps complet.

Après un mois de reprise, les enfants ont bien investi le groupe, ont repéré les règles de vie, la place de certaines choses, les lieux. Cependant, il reste cette demande permanente de vouloir jouer.
Il me semble important de ne pas interrompre ce désir. Les jeux induisent une multitude d’apprentissages :

- Repèrer dans le temps, l’espace, latéralisation.
- Orientation spatio-temporelle, le choix, l’échange, la monnaie, etc …
- Le langage, le vocabulaire en mettant et en employant les mots corrects.

Il est donc nécessaire de permettre ces moments créatifs, constructifs où l’enfant fait intervenir son imaginaire.

Ce « laisser faire » qui permet de découvrir leurs potentiels existants et les difficultés à travailler servira à mon travail éducatif.

Pour permettre ces objectifs éducatifs, j’ai pensé à l’espace, élément essentiel d’où le réaménagement du groupe.

Outre le fait de jouer, les enfants effectueront des activités manuelles : collage, découpage, coloriage, assemblage, modelage, qui favoriseront d’une part la motricité et d’autre part, apporteront stabilité à ces jeunes ; ainsi que le rassemblement quotidien autour de la table, lieu de concertation, de concentration et de travail.


D’autres activités viennent compléter ce projet :

LA CUISINE : Le mercredi, afin de découvrir les différentes saveurs (salé, sucré, acide, etc.), d’apprendre des gestes simples, tels que couper, éplucher, écraser, mettre correctement la table, …. profiter de ce moment de convivialité pour échanger et partager ; et aussi laver, ranger, remettre à sa place les ustensiles. Cette activité nous permet aussi une ouverture sur l’extérieur, nous faisons une sortie au restaurant une fois par mois.


LE SPORT : Je privilégie le sport, chaque fois que possible, bénéfique à tous les jeunes ; moment où ils peuvent s’exprimer, bouger, se dépenser, afin de pouvoir davantage se concentrer ailleurs, en classe par exemple. Je favoriserai les rencontres avec l’USEP et Handi-Sport (cheval).


LE PROJET EQUITATION ADAPTEE : Le cheval est reconnu aussi bien en tant que rééducation physique que psychique. Face à des enfants dont les déficiences sont nombreuses, le cheval a réponse à tout. Il tonifie, détend, fortifie, améliore l’oxygénation et l’équilibre. Il permet aussi la découverte de nouveaux sentiments de capacités jusqu’alors enfouies, et le dépassement de soi. L’équithérapie apporte sur le plan psychique la gratification du regard de l’autre et inévitablement conduit à une revalorisation de l’enfant.

Le cheval permet aussi la possibilité d’acquérir des notions de temps et d’espace. Le cheval représente la douceur, la chaleur, le bercement, bref la sécurité nécessaire à l’apprentissage spatio – temporel.




LA DANSE D’EXPRESSION : La danse est à la fois un moment de joie, de détente et d’expression corporelle. Elle permet aussi de travailler sur la coordination psychomotrice, la découverte des différentes parties du corps et leur articulation, prendre conscience de son corps, initiation au mouvement, à la gestuelle, relation avec le rythme. Elle introduit aussi la notion esthétique.

Le travail en atelier doit aider à :
- Intégrer une règle, être à l’écoute de l’autre et accepter la différence.
- Equilibrer son comportement au sein du groupe, prendre ou reprendre confiance.

Le travail en petits groupes permet :
- Le développement de la créativité.
- La réassurance de la personne et de son corps par le biais du mouvement.
- L’organisation et la maîtrise de la motricité grâce au rythme.
- L’écoute de l’autre à travers le corps et le mouvement.
- La prise en compte de l’individu dans le groupe.
- La réflexion et la concentration dans la création collective.


L’ATELIER MARIONNETTES :
Le pourquoi de la mise en place de cet atelier : Dans le groupe souvent lors des temps libres, les enfants s’aventurent derrière le castelet et selon leur envie, à plusieurs ou seul, s’amusent avec les marionnettes achetées, ou tout simplement utilisent des peluches qui décorent le banc.

Tous ont essayé de faire dire, à leur petit personnage, un mot ou quelques mots tel que : « Coucou », « bonjour, ça va ! » dans une humeur détendue et en éclatant de rire.
Je note donc, déjà l’acceptation de la marionnette et surtout du plaisir à vouloir l’animer. Pour certains, plus à l’aise, une main glissée dans la marionnette et la voilà qui s’agite, s’anime, mettant du sens dans les mouvements en se courbant comme pour saluer, ou mimant un applaudissement, ou marchant sur le bord de l’encadrement en laissant entendre un petit monologue etc, … Ceux – là abordent déjà le jeu conique et affrontent le regard des autres, le public (enfants du groupe).

C’est alors que me vint l’envie de mettre en place un petit atelier de marionnettes.
Chacun aura la possibilité de faire sa marionnette, elle pourra être personnelle, si l’enfant le souhaite ou rester une marionnette parmi d’autres. Cela doit être défini au départ (appartenance).

Nous travaillerons sur les modes d’expressions mimiques au départ : Cela consistera à mettre des expressions sur le visage. Le visage qui exprime les émotions de rires, de pleurs, de contentement, de satisfaction, de colère, de révolte, etc… Utilisation de matériaux : Terre, balle en mousse, tissus colorés, objet bruyant pour animer tel que grelots. Par la suite, peut être bâti un petit scénario à partir de contes familiers.

Bien évidemment la clôture de cette année scolaire 2007-2008 se terminera pour la mise en place d’un séjour qui sera en articulation directe en lien avec notre travail éducatif de l’année. Je pense au thème : Equitation.
Nous partirons pour quelques jours dans un centre équestre avec hébergement. Le projet sera travaillé avec les enfants et les parents.

PROJET DE GROUPE
VICTORIA DIAZ – MONITRICE EDUCATRICE

ANNEE SCOLAIRE 2007 - 2008



Groupe constitué par 6 enfants : 5 garçons et 1 fille.

Trois nouveaux arrivés dans le groupe cette année : R. 9 ans, M. 11 ans et E.
10 ans ½ .

A. 11 ans ½ et E. 12 ans, sont arrivés dans le groupe en 2006, R. 12 ans depuis Mars 2007.

R. est intégré en CLIS tous les lundi, mardi, jeudi et vendredi matins.

Les enfants ont aussi d’autres prises en charge tout au long de la semaine, notamment en psychothérapie et orthophonie.

Cette année et comme chaque année, les activités proposées sont des moyens pour arriver aux objectifs principaux qui concernent à la fois les savoir faire et les savoir être.


Les savoir-faire concernent :

- La pratique de l’activité
- Le développement de l’expression orale, apprendre à construire son langage
- Le développement de l’expression corporelle, de la psychomotricité.


Les savoir-être concernent :

- La construction de la personnalité
- L’acquisition de l’autonomie
- Prendre des initiatives et des responsabilités
- L’apprentissage de la vie sociale
- Acquisition du désir de connaître, l’envie d’apprendre
- Le respect d’autrui et de soi-même.


En somme, les activités doivent aboutir à l’épanouissement et au développement des enfants dans la mesure de leurs potentialités.

Les ateliers proposés cette année :

- Atelier cuisine.
- Atelier peinture sur tissus.
- Atelier contes.
- Atelier sport.



ATELIER CUISINE E

L’atelier doit permettre aux enfants d’élaborer un plat.

Ils participent à toutes les tâches nécessaires :

- Elaborer un menu.
- Penser aux ingrédients.
- Faire les courses.
- Déterminer les ustensiles nécessaires.
- Préparer les plats.

Un livre de recettes pourrait être élaboré au fur et à mesure.

L’atelier est mis en place tous les mercredis matins.


ATELIER PEINTURE SUR TISSUS

Déjà mis en place il y a deux ans, cet atelier a eu du succès dans le groupe. En général, les enfants s’investissent bien dans cet atelier.

On continuera avec les techniques déjà utilisées (peinture directe, pochoirs, tampons, craies, feutres) et on introduira des nouvelles techniques (batik, teinture, teinture aux microsondes).


ATELIER CONTES

Lire, raconter des contes aux enfants. Utiliser les contes afin de développer le langage, la communication orale et corporelle et l’imaginaire des enfants.

Le langage, la communication, sont très importants pour l’enfant. Du langage dépendent de nombreuses compétences de l’enfant. Acquérir un langage, se faire comprendre, écouter les autres, sont des notions qui vont permettre à l’enfant d’apprendre à communiquer avec les autres et aussi d’évoluer dans la langue.

Il est important de socialiser et d’intégrer l’enfant dans son environnement.

L’organisation de l’atelier :

- Construction d’un petit théâtre, une scène.
- Présentation-lecture de l’histoire.
- Poser des questions aux enfants afin de déterminer ce qu’ils ont compris de l’histoire.
- Proposer aux enfants de la compléter ou de trouver une suite.
- Construction-élaboration des personnages de l’histoire.
- Création d’histoires inventées par l’enfant.




ATELIER SPORT

Les vendredis matins, une intervenante de jeunesse et sports animera des séances de sport - jeux.

Le sport, une activité très intéressante pour le développement et l’épanouissement de l’enfant.

A travers des activités physiques, individualisées ou collectives, l’enfant pourra apprendre à mieux connaître son corps, à développer des capacités motrices, affectives, relationnelles et intellectuelles dans un espace et un temps donnés. Il sera aussi dans l’apprentissage des règles, le partage avec les autres.

D’autres activités seront proposées aux enfants tout au long de l’année qui varieront en fonction de leurs demandes et de leurs besoins :

- Collage du papier sur différents supports.
- Maquillage (pour déguisement)
- Expression corporelle.
- …































PROJET GROUPE
MURIELLLE WERNER – EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 – 2008




Le groupe que j’encadre cette année est constitué de sept jeunes. Il y a cinq filles et deux garçons, âgés de 13 et 14 ans.
Quatre jeunes étaient déjà sur le groupe l’an passé.

Comme chaque début d’année, un temps d’observation s’avère nécessaire afin de pouvoir situer chaque jeune dans le groupe : comportement, relation à l’autre, difficultés propres.

Cette année, je vais reconduire mon projet mis en place l’année précédente. L’objectif sur le groupe des grands étant de préparer le jeune à son départ de l’I.M.E.

Les différents ateliers proposés durant l’année vont être le support pour travailler :

L’autonomie
La confiance en soi
Le respect
La relation à l’autre et au groupe
La socialisation vers l’extérieur
Favoriser l’expression, l’écoute afin de donner ou redonner confiance pour permettre au jeune d’exploiter toutes ses possibilités.

Tout ceci en restant attentive à son désir qui est un élément moteur pour progresser.

1- Atelier peinture sur soie en petit groupe de deux ou trois jeunes. Il aura lieu une fois par semaine. Cette activité permet de travailler :
o Le graphisme
o La précision du geste
o La méthodologie, la création
o Harmoniser les couleurs, maîtriser la diffusion de la peinture et savoir organiser son travail du début jusqu’à la réalisation finale.

2- Un atelier cuisine tous les mardis sur le groupe. Les jeunes choisiront le menu ; nous irons faire les courses, ensuite il y aura l’élaboration du repas, la mise de table et le service.

3- L’atelier « actualité » se déroulera tous les lundis matins à partir du journal « le petit quotidien ». Cet atelier doit permettre aux jeunes de développer l’échange, la prise de parole, débattre sur divers thèmes : sport, météo, faits divers, etc… et développer la culture générale.

Cet atelier se déroulera en liaison avec les jeunes d’un autre groupe qui ont la même tranche d’âges, ce qui aurait du se faire l’an passé mais qui n’a pas pu se réaliser.
Cette année, un nouvel atelier va être mis en place ; il s’intitulera « vie pratique ». Cet atelier a pour but d’apprendre aux jeunes à se familiariser avec de l’argent (manipulation de pièces et billets).

La régularité de toutes ces activités doit aider les jeunes qui ont des difficultés à se repérer dans le temps, et leur permettent de se mettre en situation de responsabilité et de prises en charge individuelle.

Tous ces ateliers ont une visée professionnelle ; le but est de permettre aux jeunes d’atteindre le meilleur niveau possible d’autonomie et de socialisation, en fonction de ses capacités et de ses aptitudes.

Tous ces objectifs ne pourront être mis en place et atteints qu’à l’aide d’un travail pluridisciplinaire.

En fin d’année, j’organiserai un mini séjour : 3 jours – 2 nuits (séjour de découverte).



































PROJET GROUPE DES GRANDS
Rédigé par Pierrette VERDOORN, éducatrice spécialisée

ANNEE SCOLAIRE 2007-2008


Depuis plusieurs années, j’ai axé mon projet sur les ateliers pré professionnels. Ce projet est globalement positif, je compte donc de nouveau le poursuivre. Le but n’est pas d’enseigner aux jeunes un métier, mais de leur faire acquérir la notion, le sens et le goût du travail (utilité sociale et personnelle) de façon à favoriser la meilleure insertion sociale et professionnelle possible (SIFpro). Nous poursuivrons aussi l’atelier qui a pour thème les questions d’actualité, l’activité équitation, les sorties et les randonnées du mercredi ; autonomie dans les transports ainsi qu’un séjour dans l’année.

Les ateliers pré professionnels :

Atelier cuisine :
Cet atelier se déroulera sous deux formes distinctes : une fois par semaine, le mardi sur le groupe et une fois par mois, cet atelier concernera tout l’établissement. Il est important pour moi de mener cette activité en partenariat avec le personnel de cuisine (Madame A. BARRE). Cet aspect a permis aux jeunes d’être sensibilisés par du personnel technique professionnel, ce qui permettra de pleinement nous inscrire dans cette orientation pré - professionnelle.
Concrètement, cet atelier comprend l’élaboration des menus, les courses, la confection du repas, la mise de table et le service.

Atelier couture :
Cet atelier est destiné à un faible effectif en fonction des présences d’enfants sur le groupe. Ce sera par exemple le cas pendant la prise en charge de certains (scolaire, thérapie).

Atelier bois :
A raison d’une demi-journée par semaine. Dans un premier temps, il permet d’apprendre à fabriquer de petits objets. Pour cela, le jeune effectue quelques opérations fondamentales : mesurer, percer, assembler, polir, vernir, peindre. L’adolescent s’habitue à la manipulation et à l’utilisation correcte des outils simples de bricolage (pinces, tournevis, marteau et visseuse, …). Dans un second temps, nous passons à la décoration des objets (couleurs, vernis) en collaboration avec une éducatrice de l’I.M.E. Avec elle, nous ajoutons la mosaïque. Chacun développe son sens artistique, met ses objets en couleurs, choisit ses propres teintes, fait des mélanges et coordonne l’ensemble.

Les objectifs :
Il s’agit de développer chez eux des habitudes et des comportements adaptés au monde du travail :
Respect des règles de fonctionnement (respect des horaires, des règles d’hygiène et de sécurité).
La prise de conscience d’un besoin de qualité dans la réalisation des tâches.

Parallèlement, ce projet vise aussi :
L’apprentissage des gestes techniques.
L’acquisition d’un vocabulaire spécifique au matériel et aux différentes tâches.
La compréhension de l’utilité et du fonctionnement des machines.

Il est important que les jeunes fassent la différence entre les ateliers et les autres activités. Ainsi, ils sont à peu près dans des conditions de travail véritables. Ces ateliers « s’appuient » sur le groupe et chacun a sa place. Je m’adapte en fonction de chaque jeune et selon, leur présence sur le groupe, sans oublier l’importance de l’objectif commun (le projet) qui est pour moi essentiel.

Groupe parole :
Cela concerne tous les jeunes du groupe (à raison d’un jeudi sur deux) et en collaboration avec un psychothérapeute de l’I.M.E. Cette année, certains jeunes de l’autre groupe de grands ont intégré notre groupe.
Ce groupe parole vise en premier lieu l’orientation : chacun peut exprimer ses craintes, ses attentes, … Il est nécessaire d’accorder leurs véritables valeurs à ces moments vécus par ces jeunes et de les appréhender plus finement. Ne pas banaliser ce qu’ils vivent et ne pas dramatiser non plus. Lors de ces temps, il pourra être abordé aussi tout autre sujet concernant ces adolescents.
Tout au long de ces années, les jeunes du groupe nous ont montré l’intérêt qu’ils portaient à ce moment privilégié où nous échangions autour de ces thèmes, qu’ils étaient sensibles à la place qui leur était faite.

Vie institutionnelle :
Toujours dans la perspective que ce sont des adolescents et afin de les mettre en position de responsabilité, nous continuerons le travail de l’entretien des plantes de l’établissement ainsi que la collecte de bouchons pour l’association des « bouchons d’amour ».
Permettre à ces jeunes la mise en valeur de leurs potentialités au quotidien, dans l’établissement, mais aussi dans son cadre familial , social et plus tard « professionnel », tel est l’objectif de la prise ne charge éducative.
Par la multiplication des mises en situation, par la variété des échanges et des contacts, le jeune sera amené à réinvestir les apports des différentes interventions.

Group’actu :
Notre support de travail sera le journal « Le quotidien ». Nous pourrons débattre sur un ensemble de thèmes susceptibles, d’une part, de favoriser l’acquisition de connaissances et d’améliorer l’expression individuelle et d’autre part, d’optimiser l’échange entre les jeunes du groupe et de développer leur culture générale. L’information ainsi véhiculée permet aux enfants l’accès vers l’extérieur et à une actualité variée. De plus, ce projet peut amener progressivement les jeunes à formuler leurs envies pour aboutir à une sortie culturelle.

L’approche se fera en fonction du jeune, elle pourra être des plus classiques ou plus ludique selon les réactions rencontrées.
Cette année nous espérons avec ma collègue de l’autre groupe des grands, pouvoir organiser un travail en commun sur cet atelier.

Equitation :
A raison d’une fois par semaine à l’école d’équitation de Ste Geneviève des Bois.
Cette activité vise l’épanouissement, l’affirmation de soi car en plus du plaisir d’apprendre, de s’initier à l’équitation et du contact avec l’animal, elle contribue à la meilleure constitution d’un schéma corporel, souvent très flou chez les enfants pris en charge ici : équilibre, maîtrise du geste, du déplacement, contrôle de l’émotivité, sont autant de points concernés.
Autonomie (trajets et sorties dans le quartier) :
La proximité de commerces, contribue à la volonté d’intégrer ces jeunes à la vie « locale ».
Autonomie dans les transports :
Cette activité va concerner pour le moment deux jeunes du groupe et la prise en charge est exclusivement individuelle. Cet espace permet entre autre au jeune d’être considéré individuellement dans son projet et l’aide à développer ses ressources internes :
Les déplacements dans la ville.
Le rapport à l’argent (achats cartes).
Les comportements sociaux.

L’objectif est de leur permettre de s’exprimer et de prendre leur autonomie en vue d’accéder à des apprentissages simples qui les autoriseront à se débrouiller seul, par et pour eux-mêmes, dans les actes de la vie quotidienne. Par ailleurs, cela amènera à une connaissance de l’environnement qu’ils pourront exploiter et partager avec leurs proches.

Randonnées et visites culturelles :
Ces activités se font en partenariat avec Melle LAVOISIER, éducatrice à l’I.M.E.
L’objectif de l’activité randonnée est la découverte des limites de son corps par rapport à l’effort physique et à l’espace. La sensibilisation à la notion de la nature ou écologie. La cohésion du groupe, responsabilisation par la répartition des tâches de cette activité. Le plaisir éprouvé lors de sorties est évident.
Les visites culturelles sont une ouverture vers l’extérieur qui amène une meilleure dynamique dans la motivation de l’enfant. Elle est essentielle. Ces jeunes en difficultés ont le besoin de vivre des situations concrètes, qui sont un moyen privilégié pour une découverte du monde. Ceci est aussi un moyen pour dédramatiser l’approche du monde extérieur et familiariser le jeune avec celui-ci et de garder en permanence le contact avec la réalité.

Séjour :
Les séjours amènent le jeune à se situer dans un contexte différent et favorisent la découverte des régions, de personnes et d’activités nouvelles. L’éloignement du milieu familial permet à chacun de trouver des repères nouveaux.
Cette année, un séjour ski est à définir pour le mois de Mars. Il faut prévoir un budget de 1 700€.

En conclusion :
L’ensemble de ces ateliers nécessite un budget conséquent.
Mon objectif principal est le bien être et l’épanouissement du jeune que j’accueille sur le groupe de vie.
Le projet de groupe fixe une direction, progressivement, les aptitudes s’affirment et les orientations se précisent en fonction des possibilités de chacun.
Pendant toute cette période, j’accompagne le jeune, afin d’optimiser au maximum son projet de sortie. Le projet individuel du jeune s’inscrit dans le travail collectif sans perdre de vue que je m’adresse à des personnes en grandes difficultés.







PROJET DU 8EME POSTE
MYLENE PROUHEZE – EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 - 2008




Depuis l’évolution du cadre réglementaire, la prise en charge de l’autisme s’est déplacée du champ sanitaire au champ médico social.

Les conséquences de l’autisme sont désormais reconnues comme un handicap et les troubles qui lui sont apparentés ne requièrent plus exclusivement des compétences des professionnels de santé mais aussi celles des professionnels sociaux et médico sociaux.

Cette avancée a permis d’engager les professionnels de l’I.M.E. à réfléchir sur des nouvelles modalités de prise en charge.

La prise en charge des enfants présentant des syndromes autistiques ou des troubles psychiatriques importants ne se fait qu’au travers de différentes actions de l’équipe pluridisciplinaire réalisées dans le souci de proposer un dispositif adapté aux besoins de chaque enfant. La mise en place de ce 8ème poste étant l’un de ces dispositifs.

Les interventions de l’éducateur sur ce 8ème poste reposent sur la conjugaison des différentes approches et observations de chaque professionnel. Ce qui résulte de cette analyse réflexive c’est que la prise en charge des enfants présentant des troubles envahissants du développement implique le recours à une gamme étendue de réponses telles que : l’accompagnement individualisé, l’intervention en doublure sur les groupes de vie et parfois un accompagnement spécifique lors de la réorientation des enfants.

Il convient donc de multiplier les interventions individuelles pour couvrir les attentes des enfants en plus grande difficulté. Celles-ci sont identifiées et énoncées dans le cadre de l’élaboration du projet individuel.

La mission de l’éducateur sur ce groupe est d’accueillir de façon ponctuelle les enfants qui présentent des difficultés à s’inscrire en continuité dans un projet de groupe. La souffrance psychique de ces enfants est telle que la relation à l’autre est perturbée, voire impossible sans un travail de réassurance et de proximité. Il s’agira dans une relation quasiment duelle de proposer des activités dans un cadre apaisant et sécurisant. Ce travail trouve tout son intérêt dans le lien qui est fait avec le thérapeute référent et le médecin psychiatre. De même, il s’effectue en collaboration avec l’éducateur référent de l’enfant.

L’éducateur exerçant sur le 8ème poste peut intervenir sur les groupes de vie lorsque la configuration du groupe décèle des échanges trop violents entre les enfants qui les mettraient en danger. Sa présence peut être sollicitée lorsqu’un nombre trop important d’enfants du même âge, nécessite une prise en charge plus individualisée dans les gestes de la vie quotidienne (repas, toilettes, habillage, …).

Il peut intervenir aussi lors de la réorientation des enfants. Lorsque les enfants atteignent l’âge de 12 ans environ, un processus d’orientation est déclenché. Cette action s’inscrit dans une démarche de complémentarité avec l’enfant, sa famille et les partenaires extérieurs.
La réorientation reste un moment d’angoisse et d’incertitude pour l’enfant et sa famille, nécessitant une attention particulière de l’équipe pluridisciplinaire. Parfois, l’ensemble des dispositifs n’a pas permis l’aboutissement du projet d’orientation.

L’équipe pluridisciplinaire a du adapter, repenser et modifier son processus d’orientation.

Il est désormais proposé aux enfants qui en manifestent le besoin, d’être accompagnés sur la structure pendant la période d’essai. Ce projet a pu aboutir grâce à la volonté de quelques partenaires d’adapter les modalités concernant les périodes d’essais et la disponibilité qu’offre la définition de ce 8ème poste éducatif.

L’éducateur sur ce 8ème poste étant amené à prendre en charge des enfants présentant des troubles psychiatriques importants doit pouvoir s’inscrire dans un travail de complémentarité avec les professionnels du secteur psychiatrique dans la recherche permanente d’une synergie bénéfique à l’enfant.

































PROJET DU 7EME GROUPE
NATACHA LAVOISIER – EDUCATRICE SPECIALISEE

ANNEE SCOLAIRE 2007 - 2008



Le 7ème groupe fonctionne en relais aux 6 groupes éducatifs, à savoir : accueillir par ½ journée chacun des groupes par roulement pré-établi.


Projets et objectifs 2007-2008 :

L’activité centrale proposée aux enfants dans mon groupe sera pour cette année la mosaïque.

La mosaïque est pour moi un véritable outil de travail. Cette activité permet de développer une multitude de compétences chez les enfants tout en les distrayant. C’est un mode d’expression accessible à tous car il est possible d’adapter la difficulté aux capacités de l’enfant.

Le processus de création est en lui-même extrêmement qualifiant car il permet d’explorer de multiples formes et couleurs.

De plus, la patience qu’exige cette opération a des effets relaxants, apaisants.

L’atelier fonctionne selon trois axes de travail :

Le travail individuel.
Le travail collectif.
La fresque.


1 LE TRAVAIL INDIVIDUEL

Chaque enfant réalise une mosaïque, il choisit la forme ou le motif, puis les couleurs.
Selon les capacités de l’enfant, les fragments sont coupés plus ou moins gros. Le temps de concentration est très variable d’un enfant à l’autre.

Certains vont pouvoir travailler sur leur mosaïque pendant une heure, voire plusieurs, d’autres présenteront des signes de fatigue au bout de dix minutes, signe qu’il est temps d’arrêter la séance.

D’autres activités sont alors proposées car la mosaïque doit avant tout rester un plaisir.

La particularité de mon poste de « roulante » permet à chaque enfant de travailler à son rythme. Les moins rapides ou ceux que j’ai très rarement peuvent poursuivre leur mosaïque l’année suivante, voire même sur plusieurs années.

Les enfants ont la satisfaction de pouvoir emmener leur réalisation à la maison. Une photo de l’œuvre est prise et vient enrichir un album commencé il y a quelques années, celui-ci sert de modèle et motive les débutants.


2 LE TRAVAIL COLLECTIF

Chaque année scolaire, une ou plusieurs œuvres collectives sont réalisées. Cette année, il s’agit d’un panneau pour décorer et indiquer la classe d’Aude. Le choix du motif ainsi que la mosaïque elle-même seront réalisés par les élèves d’Aude.

Courant 2008, l’I.M.E. « Page d’Ecriture » va à nouveau présenter sa candidature au concours Picassiette qui a lieu tous les deux ans. Nous attendons que l’association les 3R ait indiqué le thème pour nous mettre au travail.

La réalisation d’une mosaïque en trois dimensions est à l’étude.


3 LA FRESQUE

Les panneaux réalisés par les enfants les années passées ont été appliqués sur les murs de la cours. D’autres vont être commencés pour venir habiller les murs encore à nus. Les enfants étant de très grands amateurs de football, des ballons et des joueurs stylisés vont être présentés pour décorer le mur qui sert de but.

Un panneau pour décorer le sol est en cours de réalisation, il s’agit de la reproduction d’un puzzle de Cécilia.

Le thème du temps a été retenu cette année et va être travaillé en parallèle avec la classe d’Aude.

Intérêts et objectifs de l’atelier :

L’atelier mosaïque permet de développer un certain nombre de compétences chez les enfants :

o la patience
o la concentration
o la minutie
o le respect des consignes
o la reconnaissance des couleurs, des formes
o commencer une tâche et la mener jusqu’à son terme
o travailler avec d’autres sur un objectif commun
o développer le sens artistique

Pour sensibiliser davantage les enfants à l’art, l’atelier est agrémenté en cours d’année de visites d’expositions ou de musées.

Quelques sorties sont déjà prévues :

- Maison Picassiette à Chartres
- Exposition du concours de mosaïques à Chartres
- Atelier la culture « hors les murs » à Athis-Mons
- …

L’atelier a aussi une visée professionnelle, il permet aux plus grands d’acquérir un certain nombre de compétences qui pourront être réinventées dans des ateliers ou une formation professionnelle.

Divers :

Un atelier repas est proposé aux enfants le mercredi ainsi que des sorties en forêt ou randonnées avec le groupe des grands.


















































MODALITES DE FONCTIONNEMENT
ET ACTIVITES PEDAGOGIQUES


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LES ENSEIGNANTS DE L’I.M.E.
PAGE D’ECRITURE




















PROJET DE FONCTIONNEMENT
Classe de Aude PECCLET
Année scolaire 2007-2008


v 14 élèves âgés de 6 à 15 ans composent l’effectif de la classe à la rentrée 2007 ;
leurs prises en charge scolaires s’organisent au sein de quatre groupes définis par critères d’âge, d’intérêt et de compétences :

Groupe 1 :

David
Sara

Mohamed
Groupe 2 :

Tombé
Sandra
Manon
Danielle
Mourad

Groupe 3 :

Dilek
Mahamadou
Dessiven
Groupe 4 :

Raphaël
Nicolas
Sarah


- Deux élèves continuent à profiter pour la deuxième année consécutive d’un projet d’intégration dans la CLIS de l’école Jean Jaurès d’Athis-Mons, à hauteur de une demi-journée hebdomadaire, afin de leur permettre de poursuivre les acquisitions en milieu « ordinaire », dans le cadre privilégié de la CLIS. Une deuxième après-midi est envisagée dans la deuxième moitié de l’année afin de permettre aux enfants de participer au cycle piscine proposé aux élèves de la CLIS.

Pour chacun un projet est défini pour déterminer les objectifs poursuivis, notamment:
- s’impliquer dans un groupe à effectif plus important,
- renforcer les acquis dans les matières fondamentales.


v Le suivi au sein de la classe tend à favoriser l’entrée dans le culturel au sens large. Ainsi, différentes médiations sont utilisées en classe pour permettre aux enfants de
- développer le langage, parlé et écrit,
- découvrir le monde,
- créer et imaginer,
- favoriser leur développement personnel

v lle choix est fait de réunir l’ensemble des enfants de la classe autour d’une thématique de découverte commune : le thème proposé pour l’année est le temps.

Différents axes de travail sont élaborés afin de permettre à chacun des enfants de s’inscrire dans le projet : il s’agit d’offrir à chacun, quelles que soient ses compétences et difficultés, la possibilité de se saisir des problématiques abordées.

La notion de temps est une notion particulièrement difficile à construire pour les élèves de l’IME, et sa maîtrise est encore loin d'être assurée, même pour les plus âgés de la classe.
Il s’agit à travers ce projet d’apprendre à construire un temps vécu à travers des activités spécifiques tout en intégrant et structurant progressivement le temps représenté.

Ce projet intervient à la suite du projet eau mené l’année dernière avec les élèves de la classe : en fin d’année, la réalisation de la maquette du cycle de l’eau nous avait amené à la conclusion que l’eau est à l’origine de la vie. Or cette vie de la nature est observable dans une dynamique inscrite dans le temps. C’est ce qui m’amène à proposer aux jeunes à la suite du projet eau un projet consacré au temps.

En outre, la mise en place d’un projet d’étude commun pour tous permet l’installation de référents communs et favorise les questionnements et échanges entre les groupes d’enfants pour donner forme à une réelle vie de classe.

Le travail réalisé par les jeunes au fil de l’année doit permettre d’aboutir comme chaque année à la mise en place d’une « exposition -bilan » en juin 2008 : cette exposition sera présentée au sein de l’I.M.E. afin de mettre en lumière le travail des élèves de la classe auprès des jeunes de l’I.M.E. et de leurs familles ainsi qu’à l’ensemble des professionnels de l’établissement.
Il s’agit de socialiser nos réalisations afin de valoriser le travail effectué par chacun.






































Fonctionnement des prises en charge scolaire et pré - scolaire
Classes de Mme BORDET
Année scolaire 2007-2008



I) L’organisation générale

Au sein de notre établissement, tous les jeunes sans exception bénéficient d’un temps scolaire hebdomadaire, variable selon chacun. Plusieurs cas de figure existent alors :
L’élève est scolarisé en alternance dans un établissement scolaire type CLIS ou UPI et dans une classe de l’établissement médico-éducatif. Dans ce cas, l’organisation de son emploi du temps s’effectue en collaboration avec l’école ou la classe d’intégration de l’élève. Ce partage du temps donne la priorité à la scolarisation au sein de l’établissement scolaire « ordinaire », même si cela doit être obtenu de façon progressive.
La scolarisation de l’élève s’effectue entièrement au sein de l’I.M.E. (majorité des enfants). Dans ce cas, une répartition s’effectue entre les trois enseignants de l’I.M.E. sur la base de projets pédagogiques adaptés.


II) Les grands axes du projet pédagogique

Le rôle de l'enseignant se définit par rapport aux objectifs liés aux enfants qu'il accompagne dans les activités scolaires. Ces enfants, présentant des troubles des fonctions cognitives, ont souvent un passé scolaire marqué par l'échec et l'exclusion ; ils subissent dans leur grande majorité des retards de développement. Mon choix sera de pratiquer pour ces enfants une pédagogie de la réussite, liée à des objectifs adaptés et respectant les possibilités de chacun dans une visée évolutive et sans tomber dans les écueils de la sous-estimation ou de la sur protection.
L’entrée dans le culturel au sens large sera donc ma priorité, ainsi que l’apport instrumental nécessaire à une compréhension du monde qui nous entoure permettant une future prise d’autonomie.


III) Une prise en charge spécifique, adaptée à chacun

Il m’appartient de construire au minimum pour une année scolaire cette programmation, et de la formaliser en référence aux programmes scolaires en vigueur. Pour chaque groupe que je suis est donc élaboré un projet de groupe différent.
Les enfants sont regroupés par 2, 3 ou 4 en fonction
de leur âge et/ou degré de maturité : quelles que soient les difficultés ou le handicap, un enfant et un adolescent n'ont pas les mêmes centres d'intérêt ni les mêmes préoccupations.
de leurs capacités et/ou niveau d’apprentissage : les élèves doivent posséder une certaine " proximité intellectuelle ". Si l'écart entre eux est trop important, les interactions sont réduites, parfois même inexistantes. L'activité intellectuelle des uns est hors de portée des autres. Le conflit socio - cognitif ne peut s'opérer.

Pour chaque élève est également décliné un projet personnel d’apprentissage. Ces projets sont rediscutés lors des réunions de synthèse internes ou des rencontres avec les partenaires extérieurs à l’établissement (équipes de suivi de scolarisation).


IV) La démarche pédagogique et les outils utilisés

Pour les jeunes enfants arrivant dans l’institution n’ayant pas ou peu été scolarisés, ou bien sortant de l'école maternelle, un temps plus ou moins long d’installation et d’adaptation est nécessaire au sein du groupe éducatif. Quand l’équipe éducative perçoit, chez le jeune enfant, l’émergence de possibilités d’intégrer un cadre plus « exigeant » – celui de l’école –, une prise en charge scolaire est alors envisagée. En complément de la prise en charge éducative, cette prise en charge scolaire va offrir à l’enfant un temps, un espace, des supports et des contraintes pour l’amener à prendre des repères, se structurer, prendre conscience des apprentissages scolaires.

Dans ma classe, une prise en charge scolaire dure entre une et trois heures consécutives, à raison de quatre temps par semaine (voir emploi du temps). La prise de contact va se faire progressivement au fil des séances par des échanges verbaux ou non verbaux, par la mise en place de rituels : choisir sa place, choisir le matériel qui est le médiateur de la relation (tableau, papier, feutres, matériel didactique, livres, images, étiquettes, jeux, photos, pictogrammes, objets usuels ou techniques, ordinateur,…).
La lecture du calendrier, de l’emploi du temps détaillé de la séance à l’aide de pictogrammes pour ceux qui n’ont pas accès à l’écriture sont systématisées, le repérage dans le temps étant un des premiers objectifs à atteindre. Au début de la prise en charge, le travail réside surtout dans l’observation des réactions de l’élève, dans ses capacités à entrer en contact, à se sentir en confiance, à répondre aux sollicitations, à entrer dans une activité choisie ou proposée, à s’y tenir. L’objectif à long terme reste de le conduire vers les apprentissages de la lecture, de l’écriture et des mathématiques, (ce qui différencie la prise en charge scolaire de la prise en charge éducative).
Certains jeunes présentant des troubles importants de la personnalité de type psychotique ou des troubles de type neurologique et pour qui l’intégration dans un groupe classe semble prématurée ou impossible, sont pris en charge par deux voire ponctuellement individuellement afin de mobiliser au mieux leurs potentialités. Les objectifs sont les mêmes que le premier groupe : prendre des repères, se structurer, prendre conscience des apprentissages scolaires et entrer dans ces apprentissages par des médiations multiples, les plus appropriées possibles à l’intérêt et la motivation de chacun (jeux, informatique, matériel didactique, étiquettes…).

D’autres enfants, qui sont scolarisés depuis plusieurs années à l’I.M.E. et parfois aussi à l’extérieur sont entrés dans les apprentissages de la lecture et de l'écriture. L’objectif de leur prise en charge scolaire à l’I.M.E. est de leur apporter tout le soutien et les outils nécessaires pour dépasser ou contourner leurs difficultés et assurer la poursuite de leur progression. J’utilise avec eux la méthode gestuelle Borel-Maisonny en parallèle au travail par thème réalisé dans le cadre du projet de classe.

A côté d’un matériel « papier » et « photo » que je construis, nous utilisons l’outil informatique pour toutes les qualités qu’on lui connaît à ce jour, et notamment les programmes qui permettent d’élaborer nos propres exercices ainsi que de nombreux logiciels pédagogiques.
Les enfants apprennent peu à peu à acquérir de l’aisance face à cet outil et développent souvent beaucoup de compétences en apprenant à le manier, à créer, agir avec et sur lui.


V) L’évaluation de la prise en charge
L'évaluation est toujours un problème délicat avec ces jeunes. Leurs pathologies, l’absence de verbalisation pour certains, leur actualité parfois douloureuse font qu'ils ne sont pas toujours disponibles intellectuellement. De plus, il est difficile de quantifier les effets spécifiques des prises en charges scolaires dans le dispositif thérapeutique global mis en oeuvre par l'équipe pluridisciplinaire institutionnelle : l'évolution d'un jeune est toujours le résultat d'une prise en charge collective.

Malgré tout, pour tenter de dégager les effets du travail dans la classe, chaque séance est l'objet d'une prise de notes pour éventuellement faire apparaître des variations, des progressions dans le nombre d'interventions et leurs formes, la qualité de la présence de chacun durant la séance, le niveau de compréhension, la présence de questionnement, le nombre et le type d’interactions…

L’analyse de ces données montre souvent que les variations sont assez faibles et parfois anarchiques. Cela s'explique peut-être par les absences et les périodes où les jeunes sont « rattrapés » par leur problématique, perturbés, envahis et du coup intellectuellement indisponibles à ce qui se passe en scolaire.

Parallèlement à la prise de notes, nous rendons compte des progrès et des domaines travaillés dans des « grilles » retravaillées chaque année. Ces grilles permettent d’évaluer pour chacun les compétences suivantes :
- représentations des signes scolaires ;
- relation aux autres, autonomie, vie sociale ;
- méthodes de travail ;
- traitement de l’information ;
- mémoire ;
- repères temporels ;
- structuration et organisation de l’espace ;
- dessin, graphisme, écriture
- exploration visuelle / lecture
- les compétences relatives aux quantités et aux nombres.


VI) Le projet de classe de cette année

Pour mettre en lumière ce que chacun aura appris durant l’année scolaire, une œuvre collective sera réalisée qui pourra prendre de multiples formes : livre poétique, CD Rom, exposition. Le thème central s’oriente autour du concept de temps. Seront ainsi regroupés dans cette réalisation tous les apprentissages graphiques et textuels de chaque groupe et de chaque enfant au cours de l’année scolaire.




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Isabelle BORDET – Enseignante spécialisée – IME Page d’écriture – Année scolaire 2007/2008
Projet de fonctionnement pédagogique
Classe de Sandy REDON
Année scolaire 2007-2008


A la rentrée 2007, le groupe-classe est constitué de 9 élèves âgés de 8 à 14 ans. Celui-ci évoluera avec l’arrivée de nouveaux élèves en cours d’année.

Les élèves sont divisés en trois groupes définis par critères d’âge et d’intérêts :


Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
Eddy Matthieu Falone
Glenn Marie-Ange Ophélie Enes Hamza
Aline


Deux élèves profitent déjà d’une intégration dans un autre établissement, en CLIS à Grigny pour Glenn et à l’UPI de Brunoy pour Ophélie.


L’action pédagogique entreprise au sein de la classe vise à favoriser chez l’enfant :
- l’appétence scolaire et le développement des capacités cognitives.
- La prise de conscience de ses possibilités réelles : savoir et savoir-faire
- L’éveil de sa sensibilité, de sa créativité
- Sa relation à l’adulte et sa place dans le groupe.

Cir 89 : 17/VI-A-1&2
« La pédagogie est nécessairement adaptée à la personnalité de l’enfant, à ses goûts , à ses rythmes. Dans le cadre de cette pédagogie, les apprentissages scolaires sont proposés aux enfants déficients intellectuels. On ne présume pas du pronostic des acquisitions ni de leur rythme. On ne recherche pas la conformité au calendrier des programmes de l’éducation nationale. On respecte la personnalité de l’enfant, ses possibilités de régression comme de progression. »


Activités pédagogiques et outils utilisés :

Les activités pédagogiques seront choisies dans la mesure du possible en lien avec la vie quotidienne. Les outils et les supports seront variés pour permettre à chaque élève de pouvoir s’exprimer plus facilement et cela en fonction de leurs propres possibilités.

Pour l’apprentissage de la lecture, la méthode de Borrel Maisonny semble la plus adaptée. Cette méthode élaborée par une orthophoniste, permet une approche phonétique de la lecture où chaque son est associé à un geste.
Différents supports sont utilisés pour la lecture et l’entrée dans le monde de l’écrit, tels que le papier, le tableau, les ardoises, les cartes-images, cartes-sons etc.… Les outils scripteurs sont diversifiés pour permettre à chacun de s’exprimer. (feutres, crayons, pinceaux, craies grasses…).
Concernant le domaine des mathématiques, l’apprentissage passe par des activités ludiques, avec des représentations concrètes, le plus souvent amenées par le jeu. Les jeux de sociétés sont de bons moyens pour apprendre la suite numérique. (jeu de l’oie, dominos , loto etc…) Les jeux en plus d’apporter un savoir tout en jouant, permettent également d’établir un vrai lien social, et une approche affective.

Les activités manuelles représentent un moyen d’expression original et créatif. Sensations au toucher différentes, couleurs attractives…. Les outils doivent être ici aussi assez variés tels que, la peinture, la craie grasse, les feutres, crayons de couleurs. Les outils sont tout aussi importants, peinture à doigts, au pinceau, au rouleau etc… Ses activités pourront également faire lien avec les arts visuels. (Tableau de peintres connus, peindre à la manière de…)

La découverte du monde est un domaine que j’aimerai mettre en avant dans ma pédagogie en abordant divers sujets qui offriront aux élèves un accès à la culture au sens large. En effet, les élèves méritent de s’ouvrir au monde extérieur que ce soit culturel ou purement scientifique.
D’un point de vue culturel, il est nécessaire de faire découvrir aux élèves des œuvres littéraires classiques, propres à notre patrimoine (contes de Perrault, Fables de Jean de la fontaine, albums de Grégoire Solotareff etc…). Les arts visuels regorgent de matières à découvrir.
D’un point de vue plus scientifique, il est utile de faire découvrir aux élèves comment la vie fonctionne.
Par exemple pour découvrir la faune et la fore il serait adéquat de créer un élevage d’insectes (escargot, papillon). Aider les élèves à comprendre comment leur propre corps fonctionne.(les 5 sens, reconnaître les parties du corps, à quoi servent les muscles ?… )
L’éducation physique et sportive est également un moyen de prendre conscience de son propre corps et des ses propres capacités. En relation avec Sandrine, l’ensemble des institutrices bénéficient d’un cadre spécialisé. Cette intervenante permet de développer la motricité des enfants.
Dans ma classe, je propose à mes élèves une initiation à l’anglais. Avec une marionnette, les élèves font connaissance avec une autre sonorité de la langue. Par le jeu, tels que le memory, la reconnaissance d’animaux, de chiffres, et même de comptines, les élèves font la découverte d’un autre moyen de s’exprimer. Le but premier n’étant pas de leur apprendre à être bilingue, mais de connaître les mots usuels tels que « hello, goodbye, thank you », les jours, la météo etc…) tout est amené par le jeu, des images, des comptines.

Le projet de classe de cette année portera sur le continent asiatique. Ce thème permettra aux élèves de découvrir un autre pays, de s’ouvrir à une autre culture. Plusieurs activités pourront être mises en place, tels que la maîtrise du geste graphique avec de la calligraphie, la réalisation d’éventails, la fête du nouvel an chinois, les ombres chinoises, recettes culinaires, certains albums de littérature de jeunesse seront abordés pour étayer l’ensemble.